Michel Bolasell

Terminus Ushuaia

Le Serpent à plumes - Fiction française

Paris, 2005

bibliothèque insulaire
       
parutions 2005
7ème édition du Prix du Livre Insulaire (Ouessant 2005)
ouvrage en compétition
Terminus Ushuaia / Michel Bolasell. - Paris : Le Serpent à plumes, 2005. - 175 p. ; 21 cm. - (Fiction française).
ISBN 2-268-05455-1
La Terre de Feu est une dure maîtresse. Elle vous jette un sort. Elle replie ses bras sur vous et ne vous laisse jamais plus partir …

NOTE DE L'ÉDITEUR : C'est entre le cap Horn et le détroit de Magellan, dans ce pays de vent glacé et d'extrême solitude, que prend ancrage Terminus Ushuaia. Chro
nique d'une aventure humaine et spirituelle autant que découverte d'un pays de tragédies et de légendes, ce road movie mêle fiction romanesque et trame historique.

Parti de sa Catalogne natale avec une amie, à la recherche de la « vraie vie » dans l'Argentine de leur rêve, Miguel a tôt fait de déchanter et se retrouve seul à poursuivre sa quête.

Une quête qui trouvera tout son sens en la personne de señor Octavio, conférencier à la retraite, revenu sur sa terre fuégine pour un ultime pélerinage.

C'est au jeune Miguel qu'il donnera son dernier exposé, au cours d'un émouvant périple dans ce bout du monde austral, lui léguant à la fois la mémoire d'un peuple oublié de l'Histoire et le viatique pour continuer sa route.

❙ Journaliste à L'Indépendant-Midi Libre pendant 20 ans et spécialiste des questions religieuses, Michel Bolasell est notamment l'auteur de Cet autre, mon frère (Trabucaire).
EXTRAIT

Cathleen était une jolie jeune femme aux yeux gris-vert et à la chevelure rousse qui trahissaient son ascendance irlandaise. Venue ici il y a quelques années pour faire des relevés ornithologiques, la « Demoiselle nature » comme on la surnommait dans le pays, avait choisi d'y demeurer.

Elle aimait la solitude, les oiseaux, les grands espaces, et l'environnement mystérieux de la Terre de Feu l'avait fascinée. Les premiers temps, toutefois, ne furent pas évidents. Une jeune fille seule, baragouinant la langue, sans autre but précis que de dénombrer les flamants en bordure de l'étang, incitait à la méfiance. Puis, en échange de quelques soins, de cours d'anglais pour les enfants, sa bonne volonté avait eu raison des réticences de tous.

pp. 95-96

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « Les derniers jours de Magellan », Saint Estève : Les Presses littéraires, 2014

mise-à-jour : 20 mai 2005

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