Bernard Rio

Vagabond de la belle étoile

L'Âge d'homme

Lausanne, 2005

bibliothèque insulaire
       
parutions 2005
8ème édition du Prix du Livre Insulaire (Ouessant 2006)
ouvrage sélectionné
Vagabond de la belle étoile / Bernard Rio. - Lausanne : L'âge d'homme, 2005. - 232 p. ; 23 cm.
ISBN 2-8251-1993-8

NOTE DE L'ÉDITEUR : Le Vagabond de la belle étoile, c'est Diego Castelao Valera. Légionnaire illuminé ou soldat perdu, victime ou coupable de trahison, qui est-il vraiment et que cherche-t-il sur la voie du nord-ouest ? Croit-il seulement au rêve annonciateur de cette nuit d'orage ? Sortant de prison, il a croisé des pélerins et abandonné Santiago de Compostela pour partir à son tour sur les chemins. Mais l'aventure est imprévisible et l'errant est prompt à poser son sac dans un bourg tranquille de Cornouailles ou dans une taverne du Pays de Galles. Le voici sur les traces d'un écrivain mystérieux, allant jusqu'au nord de l'Ecosse et aux îles Hébrides pour connaître le fin mot d'un roman énigmatique et trouver un sens à son propre voyage.

Diego Castelao Valera s'invente une raison d'exister en compagnie de personnages qui s'adonnent aux plaisirs de la conversation et aux brumes de la légende. Aux côtés de ces bavards et buveurs impénitents, le soldat banni expérimente le monde par les sens et finalement devient ce qu'il devait être : Vagabond de la belle étoile.

Erratique et magique, cette aventure est un anti-destin qui résonne étrangement dans notre temps. Bernard Rio raconte un voyage spirituel et insolent qui est un hymne à la vie et à la liberté.

EXTRAIT

Aux sept collines de Rome, Ann Gwladys avait préféré un pélerinage aux huit caves d'Islay, ce en quoi elle ne s'était pas méprise quant à notre mécréance. Sitôt descendus du ferry, nous nous engouffrâmes dans la distillerie de Port-Ellen pour une mise en bouche avec un whisky salé et iodé comme le varech. Vinrent ensuite, sur chaque versant du Loch Indaal : Bowmore et Bruichladdich, puis Bunnahabhain bordant le sound of Islay, Caol Ila près de Port Askaig, au sud Laphroaig et Lagavulin dont les eaux ambrées charriaient la tourbe, et en fin de parcours : Ardbeg au style robuste pour entamer la veillée.

Islay, huit façons de tourner en rond, un 31 décembre.

L'air marin et les sols tourbeux imprégnaient les whiskies de cette île fouettée par le vent et la pluie.

p. 179

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « Le golfe du Morbihan », Paris : Jean-Paul Gisserot, 1999
  • « Groix », Paris : Jean-Paul Gisserot, 1999
  • « Avallon et l'autre monde : géographie sacrée dans le monde celtique », Fouesnant : Yoran Embanner, 2008

mise-à-jour : 24 avril 2018

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