Charles Edward Caplife

Messe en apnée majeure

FrazMitic

Paris, 2005

bibliothèque insulaire
   
Haïti
parutions 2005
8ème édition du Prix du Livre Insulaire (Ouessant 2006)
ouvrage en compétition
Messe en apnée majeure / Charles Edward Caplife. - Paris : FrazMitic, 2005. - 414 p. ; 20 cm.
ISBN 2-915882-03-7

NOTE DE L'ÉDITEUR : Le Dr Soloman est physicien. Mais c'est grâce aux sciences sociales qu'il espère mériter la reconnaissance de l'humanité. Il est persuadé que les mathématiques, sciences exactes par excellence, doivent permettre la mise en équations du bonheur. Il croit même en avoir trouvé la formule. Voulant créer une société où le bien-être serait le fruit d'un calcul, il tente, à la hussarde, de gagner à sa cause la communauté scientifique et la classe politique. Quand il entre dans une abbaye, pour un concert, il ne se doute pas qu'il va y trouver bien plus : la justesse de sa quête. Mais obtiendra-t-il du Prometteur de la République la création de son Haut-Commissariat à l'Éradication de la Misère ?

Dans une autre sphère, Martine, informaticienne et mère célibataire, pense que l'amour d'une femme et celui d'un fils devraient permettre d'approcher le bonheur. Si la question est d'actualité pour elle, c'est parce que son bien-aimé, Andrian Soloman, a mystérieusement disparu, une peu comme le père d'Alex, son fils.

Charles Edward Caplife est né au Cap-Haïtien en 1960 ; il vit en France depuis 1980.
EXTRAIT

— Et je t'ai réservé le meilleur pour la fin. Ce n'est pas un Beauspasien qui a écrit My life in a Beauspasian Valley.
— Là, c'est un peu facile. Si Edwin Tendernagor est prix Nobel de littérature, ce n'est pas un hasard. Tu viens de citer un artiste exceptionnel, difficile à comparer avec le commun des mortels. Bien sûr, le fait qu'il soit Sécurien donne à son pays une sérieuse raison de fierté. Mais, pour des hommes de cette envergure, est-ce que la nationalité est encore un critère déterminant ?
— J'en doute. Tendernagor lui-même n'a jamais eu besoin de brandir un drapeau dans son œuvre.
— D'ailleurs, il n'a jamais écrit My lifre in a Securian Valley, ou quelque chose de ce genre, pour montrer sa confiance en la Sécurie ni même son attachement à sa terre natale.
— Si j'ai évoqué ce roman, ce n'était pas pour discuter chauvinisme ou nationalisme, mais pour souligner l'émerveillement simple et communicatif que peut susciter la beauté d'un environnement tel que le nôtre. Et il a fallu un étranger pour nous le faire découvrir.

En vérité, le best-seller en question était un morceau d'anthologie où la cuisine beauspasienne était célébrée comme délice de gourmet ; où les paysages beauspasiens étaient des rêves de verdure ; où le Beauspasien lui-même était donné pour l'archétype du doux rêveur, le parangon de l'utopiste, l'homme facile à vivre ; où la femme beauspasienne était érigée en standard de beauté curviligne, gorgée de sensualité et de généreuse sensibilité.

Ch. III Stabat Mater Dolorosa 1, p. 134

1.Le roman est découpé en neuf chapitres qui suivent le déroulement de la messe de Requiem : Introït, Kyrie, Stabat Mater …, Dies Irae, Recordare, Confutatis, Lacrimosa, Hostias, Amen.
COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE

mise-à-jour : 13 mars 2006

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