Sylvain Grandadam

La Polynésie

Éd. du Chêne - Grands voyageurs

Paris, 1999
bibliothèque insulaire
   

parutions 1999

1ère édition du Prix du Livre Insulaire (Ouessant 1999)
ouvrage en compétition
La Polynésie / texte et photographies de Sylvain Grandadam. - Paris : Éd. du Chêne, 1999. - 159 p. : ill. ; 30 cm. - (Grands voyageurs).
ISBN 2-84277-166-4
NOTE DE L'ÉDITEUR : La Polynésie française saupoudre sa poussière d'îles en cinq archipels, sur la houle infinie du Pacifique. Île-Amiral, Tahiti règne sur les mythes des mers du Sud. À quelques encablures, Moorea la tranquille ressemble au Tahiti d'antan. Elle dispute à Bora Bora, à Huahine et à Tahaa le titre de la plus belle île haute … Loin des sommets volcaniques et ennuagés, les atolls des Tuamotu sont des formations de corail au ras des flots, coiffés de cocotiers. Leurs plages de catalogue cernent un lagon intérieur, vivier naturel baigné d'outremer et de turquoise.

Au nord les Marquises forment l'archipel le plus isolé, mais le mieux préservé. Sa civilisation a fasciné de nombreux artistes, dont Melville, Gauguin ou Brel. Au Sud, à l'écart des circuits touristiques, les fraîches Australes prouvent que la Polynésie reste un réservoir de découvertes … Autant que ses paysages, ses habitants font la richesse des îles. Descendants des Maohis, intrépides navigateurs, ils se sont métissés par la grâce de la vahine, la femme. Mais ils ont conservé le sens du bonheur : fleurs, musique, danse et fête. Avec un zeste d'insouciance …

❙ Sylvain Grandadam, photographe, était à l'origine architecte et urbaniste. Sa carrière l'a amené à séjourner à Tahiti et Moorea (1973-1978), en Afrique du Nord, en Afrique Noire, à La Réunion et aux U.S.A. avant qu'il ne s'engage dans la voie du reportage de voyage. Séduit par la Polynésie, il entretien pour elle une affection particulière et y retourne fréquemment.
EXTRAIT Relativement isolée dans ses paysages d'exception, et contrainte de se vendre au tourisme avide de nouveautés, la Polynésie verra peut-être son originalité préservée. « C'est notre chance. Nous entendons éviter le tourisme de masse et privilégier une hôtellerie chez l'habitant » explique Jean-Marius Raapoto, professeur à l'Université du Pacifique à Tahiti. Avec cinq autres enseignants, il a passé avec succès la première session du CAPES de Reo Maohi. Spécialité inconnue dans la mère-patrie, ce diplôme valide depuis 1998 l'enseignement officiel de la langue indigène. « Nous avons désormais la tâche immense d'aider les jeunes à retrouver nos racines ! ». C'est au grec que la Polynésie doit son nom […]. Un terme inapproprié pour désigner notre peuple ! continue Jean Marius, cinquante-cinq ans, qui se souvient de l'école. Importée de France, elle était taillée à la mesure des enfants métropolitains. L'interdiction de parler « tahitien » trouvait un écho favorable chez les « demis », soucieux d'assurer un emploi dans l'administration à leurs rejetons. Avec son frère, il déniche en 1978 ce terme de maohi, qui signifiait « indigène ». Et ils font de ce mot un instrument de reconquête, contre l'oppression culturelle des farani, les Français, mais aussi contre l'impérialisme … « tahitien ».
COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « La Polynésie » nouv. édition, Paris : Éd. du Chêne, 2009
  • « Ma Polynésie », Paris : Petit futé (Les Grands voyages), 2004

mise-à-jour : 20 mars 2018

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