Pierre Mayol

Le grand doute : disparitions aux Caraïbes

Éd. Grasset

Paris, 1999

bibliothèque insulaire

   
îles noires
parutions 1999
Le grand doute : disparitions aux Caraïbes / Pierre Mayol ; avec la participation de Georges Fleury ; préface de Jacques Mayol. - Paris : Grasset, 1999. - 361 p. ; 23 cm.
ISBN 2-246-57751-9

NOTE DE L'ÉDITEUR : 31 mars 1991, le Viking, une goélette blanche appartenant à un vice-consul de France au Brésil, en poste à Bélèm, quitte le port colombien de Cartagena, avec à son bord deux convoyeurs aguerris, Christophe Delagneau, Frédéric Mayol et une jeune Brésilienne. Une tempête éclate … Après quelques jours, le voilier est déclaré perdu corps et biens par les autorités françaises. En fait, la fameuse tempête n'a jamais eu lieu, et le voilier est retrouvé sept mois plus tard, transformé mais intact, dans le port de Bluefields, au Nicaragua !

Le père de Christophe Delagneau, Pierre Mayol et son épouse, Jacques Mayol se lancent dans une enquête qui, rebondissant d'île en île caraïbe, tient le lecteur en haleine et le mène jusqu'au Matto-Grosso, dans l'enfer vert des garimperos : où donc sont les jeunes gens portés disparus ? Ont-ils été enlevés ? Exécutés ? Et pour quelles raisons ?

Ce livre étonnant est peuplé de trafiquants de drogue, « d'honnêtes armateurs » qui ne connaissent pas toujours le contenu des cales de leurs bateaux, de diplomates enferrés dans une version officielle de la disparition des trois jeunes gens, de policiers acharnés à découvrir la vérité … On croise aussi des juges incapables, des consuls étranges, le directeur général d'Interpol, le fameux « commandant Zéro », espion sur le retour, ancien commandant de la marine républicaine espagnole …

Pierre Mayol, depuis son enfance shangaïenne, partage la passion de la mer et de l'aventure avec Jacques, le célèbre Grand Bleu, son cadet de trois ans. Rapatrié à Marseille à la déclaration de guerre de 1939, il a participé à la Libération au sein d'une unité spéciale de l'armée américaine. La paix revenue, il a été tour à tour matelot sur des pétroliers, bûcheron au Canada, courtier en matériel maritime.
INCIPIT Chez nous, les Mayol, depuis la nuit des temps je crois, la vie nous est toujours venue de la mer. Je n'admets donc pas, malgré les évidences que les uns et les autres veulent nous imposer, qu'elle nous ait offert en 1991 la mort de mon fils Frédéric, alors qu'il avait trente-trois ans. Je la connais trop et je ne songe même pas à la rendre seule responsable de sa disparition présumée en mer des Caraïbes. Non, si Frédéric est mort, ce ne peut être qu'à cause de quelques hommes mal intentionnés. Avec mon frère cadet de trois ans, Jacques, l'homme-dauphin, modèle du Grand Bleu qui poursuit à soixante-dix ans sonnés son flirt apnéen avec les profondeurs océanes, c'est ce que nous cherchons à savoir depuis huit ans.

mise-à-jour : 24 septembre 2006
Pierre Mayol : Le grand doute, disparitions aux Caraïbes
   ACCUEIL
   BIBLIOTHÈQUE INSULAIRE
   LETTRES DES ÎLES
   ALBUM : IMAGES DES ÎLES
   ÉVÉNEMENTS

   OPINIONS

   CONTACT


ÉDITEURS
PRESSE
BLOGS
SALONS ET PRIX