Keith Ridgway

Mauvaise pente, traduit de l'anglais par Philippe Cerval

Phébus - D'aujourd'hui, Étranger

Paris, 2001

bibliothèque insulaire
   
Irlande
parutions 2001
Mauvaise pente / Keith Ridgway ; trad. de l'anglais (Irlande) par Philippe Gerval. - Paris : Phébus, 2001. - 334 p. ; 21 cm. - (D'aujourd'hui, étranger).
ISBN 2-85940-754-5
NOTE DE L'ÉDITEUR (2011) : Grace Quinn exploitait hier encore une ferme dans la campagne irlandaise aux côtés de son mari, homme mutique, violent et rongé par la culpabilité. Mais Grace a tué son mari. Avec préméditation ou non personne ne le saura jamais. Elle part alors pour Dublin rejoindre son fils, Martin. Hantée par un passé qui refuse de se laisser oublier, Grace Quinn est une femme aux abois, poursuivie par l'irréparable et le supplice de l'aveu. Premier roman de Keith Ridgway, Mauvaise pente a fasciné la critique anglo-saxonne avant de remporter en 2001 le Prix Femina étranger et le Prix du Premier roman étranger. Aujourd'hui, Martin Provost (…) porte cette œuvre à l'écran, sous le titre Où va la nuit.
       
Né à Dublin en 1966, Keith Ridgway, d'abord connu comme poète, est passé à la fiction avec éclat. Son premier roman, salué par plusieurs de ses pairs, au premier rang desquels Colm Toibin et Colum McCann, traduit dans une douzaine de pays, couronné en France par le Prix Fémina/Étranger, a été applaudi par tous les critiques.

CLAUDE MICHEL CLUNY : […]

Poète et nouvelliste, donc aguerri à l'écriture la plus exigeante, Keith Ridgway romancier fait montre d'un art très sûr qui, ligne après ligne, nous approche au plus près de ces gens simples mais imprévisibles qu'il a choisi de peindre dans leur descente sans pathos vers ce qui est à peine un destin. Le titre original est de loin plus juste que le titre français (lourd, qui plus est, de connotations morales), The Long Falling : la chute lente.

De fait, la manière de l'auteur sert sans faillir le rythme insidieux de la solitude, de la révolte presque animale, enfin de la défaite d'une femme. Le tragique naît le plus souvent de la banalité puisque nous avons épuisé les mythes originels. Il nait simplement de la nature humaine, imperfectible serait peu dire, inlassable à sécréter ses poisons. […] La trame de pluie dont tout roman irlandais est enveloppé naturellement dilue les gestes, la couleur des choses, les intentions mêmes dans une sorte de halo impressionniste. Sur ces pays où les manteaux ne sont jamais secs les mots de Keith Ridgway tombent goutte à goutte, implacables et presque incolores. La misère du cœur vous pénètre, page après page. Et, tout à coup, on se heurte à l'irréparable.

[…]

Le Magazine littéraire, 401, décembre 2001

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « The long falling », Londres : Faber & Faber, 1998
  • « Mauvaise pente », Paris : Phébus (Libretto, 187), 2005 ; Paris : 10/18 (Domaine étranger, 4232), 2009 ; Paris : Phébus (Littérature étrangère), 2011
  • « Puzzle », Paris : Phébus, 2004
  • « En temps normal », Paris : Phébus, 2005
  • « Animals », Paris : Phébus, 2007

mise-à-jour : 7 décembre 2011

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