Die Insel / Friedrich Leopold,
Graf zu Stolberg-Stolberg. - Leipzig : Georg Joachim
Göschen, 1788. - [2]-250 p. ; 21 cm.
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Das Schöne zum Guten.
☐ Platon im zweiten Alcibiades
— cité en épigraphe. |
Postérieure de plus d'un
demi-siècle à l'œuvre de Schnabel, l'utopie insulaire
du comte Stolberg (1750-1819) marque en plein essor du romantisme
allemand l'émergence d'un thème que reprendront
et développeront ultérieurement Oehlenschläger,
Jean-Paul ou Mörike.
Entre philosophie, religion et
réformisme social, plusieurs courants de pensée
convergent ici : apport grec (souligné par les noms
des protagonistes, Sophron, Glaukos, Kallias, …),
influence du christianisme germanique, de la philosophie des
Lumières, de la vogue des robinsonnades.
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PATRICK
O'REILLY et ÉDOUARD REITMAN :
[L'œuvre] se compose de deux parties. Dans la
première, en prose, Sophron, s'entretenant avec ses amis,
présente avec enthousiasme l'idée d'une
île heureuse, où se mélangent les
théories de Platon, de Rousseau et la légende de Felsenburg. Cette
île se trouve sur le Danube, mais son cadre devient
bientôt trop étroit et l'auteur rêve une
île au milieu de la mer et en fait une description
nettement inspirée par les mers du Sud. La localisation
vague de l'île en question ne permet pas de la
situer avec certitude, mais Tahiti pourrait
y répondre, […]. La 2nde partie de l'œuvre,
en vers, est une idylle sentimentale, où
Psyché personnifie Agnès, la première
femme de l'auteur. Le fragment intitulé Aura,
tendre et immatériel produit de dilettantisme
féminin, est écrit par elle et, probablement,
retouché par son mari.
☐ “ Bibliographie de Tahiti et de la
Polynésie française ”,
n. 9815, p. 872
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COMPLÉMENT
BIBLIOGRAPHIQUE |
- « Die Insel » facsim. de l'éd. de 1788 avec une
postface de Siegfried Sudhof, Heidelberg : L. Schneider, 1966
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mise-à-jour : 18
mai 2011 |
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