Shih Shu-Ching

Elle s'appelle Papillon, traduit du chinois par Wang Jiann-Yuh

Éd. de L'Herne

Paris, 2004
bibliothèque insulaire
   
des femmes et des îles
 parutions 2004
6ème édition du Prix du Livre Insulaire (Ouessant 2004)
ouvrage sélectionné
Elle s'appelle Papillon / Shih Shu-Ching ; trad. du chinois par Wang Jiann-Yuh. - Paris : L'Herne, 2004. - 588 p. ; 21 cm.
ISBN 2-85197-709-1
NOTE DE L'ÉDITEUR : La traduction ici proposée rassemble trois livres, dont la publication s'est échelonnée entre 1993 et 1997 sous le titre Hong Kong Trilogy. Ce roman, qui figure en bonne place sur la liste des « cent meilleures œuvres chinoises de fiction du XXe siècle », établie en 1999 par l'hebdomadaire Asia Weekly, retrace l'histoire de Hong Kong sur près d'un siècle, depuis sa fondation par les britanniques, en 1841, jusqu'à sa restitution à la Chine, en 1997, à travers le destin et l'ascension étonnante d'une femme remarquable, Huang Deyun.

[…]

Le décor est celui d'une petite île déshéritée aux portes de l'Orient, qui deviendra le « joyau de la Couronne », Hong Kong. Par une écriture fine et envoûtante, l'auteur nous plonge dans les cent cinquante années pleines de bruit et de fureur de l'histoire coloniale : guerres de l'opium, traités « inégaux » forçant l'ouverture de la Chine, épidémie de peste, conflits anti-coloniaux, location forcée des Nouveaux Territoires par les Britanniques, accroissement de la colonie par la création de polders, spéculation immobilière, jours sombres de l'occupation japonaise, réussite économique phénoménale, etc.

Shih Shu-Ching se décrit volontiers comme une “ insulaire par nature ”, car de toute sa vie, elle n'a véritablement habité que dans des îles : à Taïwan — où elle est née en 1945 —, à Hong Kong et à Manhattan …
EXTRAIT

Dans les Annales historiques de la province de Guangdong, on pouvait lire des annotations telles que : « Pour la plupart des familles de Guan, la prospérité vient du parfum » ; ou bien « Dans les années fastes, les produits de la vente du parfum peuvent atteindre plusieurs dizaines de milliers de livres d'or » !

En vue de son exportation, le bois était transporté en barques jusque dans le port naturel d'une petite île de la mer du Sud, puis embarqué sur d'imposants cargos qui partaient pour les grands ports de Canton et Jiangzhe. Selon les historiens, ce port naturel, parce qu'il servait au transport du bois parfumé, avait reçu le nom de « Port parfumé » (« Hong Kong » en cantonais), dénomination qui s'est étendue, par la suite, à l'île toute entière.

p. 10

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « City of the Queen, a novel of colonial Hong Kong » translated from the Chinese by Sylvia Li-chun Lin and Howard Goldblatt, New York : Columbia university press (Modern Chinese literature from Taiwan), 2005

mise-à-jour : 19 avril 2021

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