[Laboratoire de Recherche en Sciences Humaines]

De l'écriture au corps

Au Vent des Iles / ISEPP

Papeete, 2002

bibliothèque insulaire

 
édité à Tahiti

parutions 2002

De l'écriture au corps / Bertrand-F. Gérard, Flora Devatine, Michèle de Chazeaux [et al.]. - Papeete : Au vent des îles ; ISEPP, 2002. - 201 p. : ill. ; 23 cm. - (Bulletin du LARSH, 1).
ISBN 2-909790-47-9

NOTE DE L'ÉDITEUR : C'est à l'initiative de l'ISEPP (Institut Supérieur de l'Enseignement Privé de Polynésie) que le LARSH (Laboratoire de Recherche en Sciences Humaines) a été créé. Ce Laboratoire vient de publier son premier ouvrage, dédié à une réflexion qui s'articule autour des thèmes de l'écriture et du corps.

Ce livre est composé de différents articles écrits par des chercheurs et des personnalités de la Polynésie : chacun traite une question spécifique à partir de sa discipline propre. Ainsi des analyses anthropologiques, archéologiques, linguistiques ou ethnologiques, par la diversité de leur éclairages, nourrissent une réflexion sur la culture polynésienne, dans sa complexité et sa profondeur.

Chaque article est précédé de trois résumés : en français, tahitien, anglais (traduction anglaise assurée par Jean-Pierre Lebrun).

A cet ouvrage, introduit par Bertrand-F Gérard, directeur de recherche à l'IRD-CNRS, ont participé :

  • Flora Devatine, membre de l'Académie tahitienne, qui s'interroge, à partir d'une approche linguistique, sur le corps comme lieu de souffrance et d'expression ;
  • Olivier Ginolin, ethnologue, qui montre comment les mama, gardiennes des secrets des fabrications artisanales, témoignent aussi, par leurs postures professionnelles mêmes, d'un corps emblématique qui a son propre langage culturel ;
  • Pierre Ottino, archéologue, qui décrit quelques pétroglyphes marquisiens et évoque les analogies frappantes avec des motifs de tatouages ou « dermoglyphes » ;
  • Tamatoa Bambridge, anthropologue, qui réfléchit sur l'impact de l'avènement de l'état civil sur l'identité de l'individu, notamment au niveau de la transmission des noms et de la filiation ;
  • Jean-Marius Raapoto, linguiste, qui, se penchant sur le phénomène d'interlangue, déchiffre un peu, pour nous, ce nouveau code linguistique émergeant que constitue le « français local » ou « tahitien à la française » ;
  • Jacques Vernaudon, linguiste, qui explique que l'usage de concepts grammaticaux hérités des langues indo-européennes n'est pas pertinent pour décrire les langues polynésiennes et peut aboutir à des représentations contradictoires ;
  • Edgar Tetahiotupa, anthropologue, qui examine les rapports qu'entretiennent les personnes avec leur langue maternelle, en particulier les langues polynésiennes ;
  • Simone Grand, scientifique devenue anthropologue, qui pose la question essentielle des difficultés propres au chercheur étudiant sa propre culture ;
  • Bernard Rigo, enfin, philosophe et coordonnateur de cet ouvrage, qui, après avoir examiné sous quelles conditions les sciences humaines sont légitimes, rappelle qu'elles participent d'une dynamique de l'écriture, que celle-ci peut contribuer à libérer la parole et le corps.

Trois rubriques jalonnent aussi le livre :

  • une rubrique « Rencontre » dans laquelle Michèle de Chazeaux s'entretient de la danse avec Louise Kimitete ;
  • une rubrique « Découverte » qui permet de faire le point, avec Robert Veccella, sur l'archéologie sous marine en Polynésie ;
  • une rubrique « Littéraire » où Jean-Marius Raapoto introduit à la poésie de Henri Hiro et accompagne le texte en tahitien d'une traduction libre en français.
COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • [collectif], « L'espace-temps », Papeete : Au Vent des îles (Bulletin du LARSH, 2), 2005

mise-à-jour : 25 août 2017

   ACCUEIL
   BIBLIOTHÈQUE INSULAIRE
   LETTRES DES ÎLES
   ALBUM : IMAGES DES ÎLES
   ÉVÉNEMENTS

   OPINIONS

   CONTACT


ÉDITEURS
PRESSE
BLOGS
SALONS ET PRIX