ADAM NIDZGORSKI : Ma femme Catherine m'a fait découvrir et aimer la Corse, le pays de son père Jean-Baptiste qu'elle adorait. En 1974 nous étions à Monticello, dans la maison familiale de Pierre Guerrini. J'avais emmené des carnets dans lesquels je dessinais. Pendant la sieste, j'allais dans le jardin me promener. J'ai eu envie de faire un cadeau à Catherine en dessinant les plantes, les herbes que je trouvais dans le jardin — c'était aussi pour emporter un peu de la Corse avec nous, à Paris. On faisait voir autour de nous une Corse insolite, différente des cartes postales classiques.

Je pensais alors en faire un petit recueil, avec des textes …

En 2001, j'ai rencontré François-Xavier Renucci à Aix-en-Provence […]. J'ai eu envie de lui offrir des photocopies de ces plantes ; mais pourquoi ? Pendant notre conversation, j'ai senti combien François aimait la Corse. J'ai décidé à ce moment-là qu'il fallait absolument qu'à notre prochaine rencontre je lui offre ces photocopies. Le temps passa … puis au début de l'année 2005, François m'apporta ses textes, et nous les lûmes ensemble. J'étais ravi que ces petites herbes corses aient pu être accompagnées des très beaux textes de François.

☐ « Un lieu de quatre vents », Postface

EXTRAIT
	Il n'est pas question que de « beauté », de « beauté fragile », de « beauté de nature », oui. Il est aussi question de tenue, du dessin, du pinceau d'Adam. Les petites mains se donnent la main. Vous êtes les élues. Pour quelques temps encore.