Rires — Ritournelle — et larmes — La pluie —, rêve — Aimer — et désespoir — Requiem — rythment le recueil poétique de Nicole Cage-Florentiny où sonnent toutes les voix de la Caraïbe ; le créole y a sa part : Dèyè pawol.

Evoquant l'île voisine d'Haïti, Nicole Cage-Florentiny entend la plainte du « gommier brisé dans l'œil du cyclone » mais laisse le dernier mot à l'espérance, « une plante rebelle » :

Mon père dit :
« Le pays d'Haïti est un homme aveugle dans une nuit hagarde
Le zombi égaré d'un rituel macabre,
Une promesse qui n'arrête pas de mourir ! »
[...]
Ma mère écoute. Elle dit :
« Je refuse la déveine ... »
[...]
Je suis fils d'Haïti,
J'espère en la saison des eaux et des fleurs nouvelles ...

☐ Fils d'espérance, pp. 13-14

• « Arco iris, la esperanza », La Havane : Casa de las Americas, 1996
• « C'est vole que je vole », Paris : Éd. des écrivains, 1998 ; Paimpont : Les Oiseaux de papier, 2006
• « Confidentiel », Paris : Dapper, 2000
• « L'Espagnole », Paris : Hatier international (Monde noir), 2002
• « Aime comme Musique ou comme Mourir d'aimer », Lanrodec : Scripta, 2006
• « Par delà les mots l'amour, Dèyè pawol sé lanmou », Fort-de-France : K éditions, 2008
• « Vole avec elle », Lanrodec : Acoria, 2009