Willowdean C. Handy

Forever the Land of Men : an account of a visit to the Marquesas islands

Dodd, Mead & Cy

New York, 1965
bibliothèque insulaire
   
des femmes et des îles

livres sur les Marquises
Forever the Land of Men : an account of a visit to the Marquesas islands / Willowdean C. Handy ; illustrations and maps by the author. - New York : Dodd, Mead & Company, 1965. - XII-233 p. : ill., maps ; 22 cm.

Willowdean C. Handy : Avec son mari l'ethnologue Edward S.C. Handy, Mrs Handy a participé à l'une des expéditions organisées par le Bishop Museum d'Honolulu aux îles Marquises en 1920 et 1921. De passage à Tahiti, le couple Handy avait été reçu par la reine Marau qui, en marque d'estime et d'affection, avait donné à chacun d'eux des noms de famille tahitiens : Willowdean avait été rebaptisée Raiura, autrement dit Ciel Pourpre.

Sur le terrain de recherches de l'expédition, Mrs Handy n'est en principe que la femme de son mari, une participante volontaire et bénévole, sans attributions précises ; pourtant son concours se révèle précieux et vite indispensable. Douée pour les arts graphiques, elle est chargée de relever les motifs des tatouages et des pétroglyphes ; surtout elle établit et maintient un contact fructueux avec les femmes et, plus généralement, la société de l'archipel.

Le témoignage de Willowdean C. Handy n'a rien perdu de son charme, ni de son intérêt humain et scientifique ; sans doute conserve-t-il, aujourd'hui encore, plus de lecteurs que les rapports de la très officielle, et instructive, expédition Bayard-Dominick.

En marge des objectifs officiels de la mission, Mrs Handy fournit un éclairage précieux — et trop méconnu — sur les habitants d'Atuona ayant approché, une vingtaine d'années auparavant, Paul Gauguin, en particulier Tohotaua, La jeune fille à l'éventail, et Haapuani, L'enchanteur.

EXTRAIT

Dear Toho [Tohotaua], faithful and self-effacing companion of her brilliant husband, was a perfect foil for his ebullience and histrionic expressiveness. Homely and silent except for occasional bursts of laughter that revealed her appreciations, she usually accompanied Haa-pu-ane, drab in costume beside his gay-colored shirts and trousers, and yet with an arresting air of aristocracy which he did not possess. When accompanied by their adopted child, she was merely the onlooker, while her husband fondled him and showed him off to us.

p. 85

COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • « Tattooing in the Marquesas », Honolulu : Bernice P. Bishop museum (Bulletin, 1), 1922 ; New York : Dover publications, 2008
  • « When beauty is skin deep », International studio, march 1923
  • « L'art des îles Marquises », Paris : Les éd. d'art et d'histoire, 1938
  • « Thunder from the sea » (roman dont l'intrigue est située aux Marquises), Canberra : ANU Press, 1973
  • E.S. Craighill Handy, « Marquesan legends », Honolulu : Bernice P. Bishop museum, 1930

mise-à-jour : 19 novembre 2013

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