Pietro Citati

Brève vie de Katherine Mansfield

Quai Voltaire - La Petite collection bleue

Paris, 2016

bibliothèque insulaire

   
Nouvelle-Zélande
des femmes et des îles
parutions 2016
Brève vie de Katherine Mansfield / Pietro Citati ; trad. de l'italien par Brigitte Pérol. - Paris : Quai Voltaire, 2016. - 198 p. ; 19 cm. - (La Petite collection bleue).
ISBN 978-2-7103-7826-6
… un remarquable essai consacré à ce « papillon qui avait soumis ses ailes à l'épreuve du vent ».

André Clavel, Lire, 1er novembre 2006

NOTE DE L'ÉDITEUR : Katherine Mansfield née en 1888 en Nouvelle-Zélande, morte en France en 1923, a écrit quelques-uns des plus beaux et des plus célèbres récits de ce siècle. Plus qu'un simple écrivain, elle est vite devenue comme Virginia Woolf ou Franz Kafka, un personnage fabuleux, une sorte de mythe moderne représentant exemplairement un destin de l'époque. Changeante, adorable, inquiète, fragile, têtue : voici une jeune fille soucieuse d'être belle, à la mode, amoureuse, qui s'enfuit, revient, tombe malade, meurt jeune ; mais aussi un écrivain de premier ordre, jamais dupe d'elle même, toujours en quête — dans la vie comme dans l'écriture — de quelque chose qui fuit éternellement regards et désirs humains.
INCIPIT Tous ceux qui ont connu Katherine Mansfield au cours de sa brève existence ont eu le sentiment d'approcher un être plus délicat que le reste des humains, une céramique orientale que les flots de l'Océan auraient apportée sur nos rivages. « Elle était délicieusement tendre et lointaine, un demi-sourire errait sur ses lèvres. » « Elle avait une délicatesse de porcelaine qui vous rendait très doux quand vous parliez avec elle. » « Ses bagues glissaient le long de ses doigts lorsqu'elle servait le thé. Sa tête brune nettement dessinée, ses mains blanches, son pâle visage se détachaient sur le mur tendu de pourpre comme une figurine de porcelaine, une décoration intentionnelle. » Ou encore, comme elle l'écrivit dans une célèbre nouvelle : « On éprouvait en l'apercevant ce léger tressaillement qui vous saisit lorsqu'en buvant du thé dans une porcelaine fragile et innocente, vous découvrez soudain au fond de la tasse une créature minuscule, mi-femme mi-papillon, qui vous salue d'un gracieux mouvement de manches. »

pp. 11-12
COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE
  • Pietro Citati, « Vita breve di Katherine Mansfield », Milano : Rizzoli (La Scala), 1980
  • Pietro Citati, « Brève vie de Katherine Mansfield », Paris : Quai Voltaire, 1987, 1994
  • Katherine Mansfield, « Journal », Paris : Stock, 1973
  • Katherine Mansfield, « La garden-party, et autres nouvelles » éd. de Françoise Pellan, Paris : Gallimard (Folio, 3774), 2004
  • Katherine Mansfield, « Juliet », Paris : Les Éd. de Paris - Max Chaleil, 2007

mise-à-jour : 14 décembre 2016
   ACCUEIL
   BIBLIOTHÈQUE INSULAIRE
   LETTRES DES ÎLES
   ALBUM : IMAGES DES ÎLES
   ÉVÉNEMENTS

   OPINIONS

   CONTACT


ÉDITEURS
PRESSE
BLOGS
SALONS ET PRIX