Yves Mabin Chennevière

La tristesse du Touraco

Grasset

Paris, 1998

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îles d'Atlantique
parutions 1998
La tristesse du Touraco / Yves Mabin Chennevière. - Paris : Grasset, 1998. - 209 p. ; 21 cm.
ISBN 2-246-57221-5
NOTE DE L'ÉDITEUR : Pour échapper à un douloureux passé, Pierre Dost, archéologue, a quitté la métropole où il enseignait et où il vivait avec sa femme, Hélène, et leur fils, Marc. Il s'est exilé dans une île tropicale où Julie Kern, qui fut son étudiante, l'accueille chez elle.

Dans une villa coloniale vivent aussi Zia, la magicienne, Péri, le jardinier, leur fille Nao et, par intermittence, un enfant muet.

Indépendante depuis peu, l'île est troublée par la rivalité entre les deux clans indigènes qui la peuplent. Le chef du clan des Aigles, Rebelle, héros de l'Indépendance, est aussi l'amant de Julie.

Pierre et son assistant Kambé découvrent une statuette qui bouleverse l'histoire traditionnelle de l'île. La révolte éclate. Au même moment, Hélène arrive de métropole pour apprendre à Pierre les circonstances du drame qu'il a voulu oublier.

Nuages, fleurs, arbres, animaux, habitants, tout, dans cet espace où les esprits animent les êtres et les choses, vit, lutte, aime, meurt sous le regard permanent, attristé du grand Touraco, l'oiseau solitaire, témoin de la tendresse, de la violence, de la cruauté, du désordre du monde.
       
Né en 1942 à Corps-Nuds, près de Rennes, Yves Mabin Chennevière a suivi des études universitaires de droit et de langues orientales à Rennes, Istanbul et Paris. De 1968 à 2007, il a œuvré comme chargé de mission au ministère des Affaires étrangères, dans le domaine des échanges et de la coopération culturels et artistiques internationaux.
Poète et romancier, il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages ; son dernier livre, un recueil d’aphorismes — Murmures du soir — a été publié en 2018.
Yves Mabin Chennevière est mort le 18 juin 2020.
JEAN-NOËL PANCRAZI : Dans La tristesse du Touraco, Yves Mabin Chennevière dépasse toutes les images attendues du “ roman de l'exil ”, il réussit à cerner, grâce à la délicatesse de son analyse, à son lyrisme, aux couleurs de son imaginaire, la géographie des sentiments, le climat du cœur.

[…]

Le calme, le renoncement presque irréels de Pierre, sa conscience sereine de “ n'avoir plus rien à donner, plus rien à recevoir ” assurent sa symbiose avec l'île qui, depuis l'indépendance, dépérit doucement. Surtout, il est en accord avec le touraco, le grand oiseau énigmatique qui, “ maître impassible de la forêt ”, observe, jour et nuit, le désordre du monde.

Le Monde des Livres, 8 janvier 1999

mise-à-jour : 24 juin 2020
Yves Mabin-Chennevière : La tristesse du Touraco
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