Othon Printz

Paul Gauguin le peintre-écrivain

Jérôme Do. Bentzinger éditeur

Colmar, 2010

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peintres des îles

Gauguin

parutions 2010
Paul Gauguin le peintre-écrivain / Othon Printz ; préface de Catherine Trautmann ; postface d'Isabelle Cahn. - Colmar : Jérôme Do. Bentzinger éditeur, 2010. - 120 p. : ill. ; 28 cm.
ISBN 978-2-84960-223-2
L'art comporte la philosophie comme la philosophie comporte l'art. Sinon que devient la beauté. Le Colosse remonte au pôle, le pivot du monde ; son grand manteau réchauffe et abrite les deux germes, Séraphitus, Séraphita, âmes fécondes s'alliant sans cesse qui sortent des vapeurs boréales pour aller sur tout l'univers apprendre, aimer et créer.

Paul Gauguin, « Avant et Après » (1903), cité p. 105

Le Musée d'art moderne et d'art contemporain de Strasbourg compte dans ses collections quatre œuvres de Gauguin :
  • La Toilette, bas-relief en poirier monochrome (1882),
  • Autoportrait - Portrait d'homme, fusain sur papier recto-verso (1885 ?)
  • Nature morte à l'esquisse de Delacroix, huile sur toile (v. 1887)
  • Paysage breton, aquarelle sur papier (1888 ?).
Ces œuvres sont le point de départ d'un essai où Othon Printz poursuit l'enquête qui, dans un premier temps, l'avait amené à s'interroger sur les relations du peintre avec le protestantisme d'une part, avec les femmes d'autre part : « Gauguin et le protestantisme : rencontre avec des hommes et … des femmes » (2008).

Pour étayer sa démarche, Othon Printz fait largement référence aux écrits du peintre, en retenant « quelques moments privilégiés où l'approche littéraire et l'approche picturale d'un même sujet se rencontrent pour (…) se féconder mutuellement » (p. 13) ; ainsi constate-t-il que Gauguin « n'était pas peintre et écrivain, mais véritablement peintre-écrivain » (p. 15). En appliquant cette méthode aux interrogations qui se lèvent à l'examen des œuvres exposées à Strasbourg, l'auteur éclaire des pans méconnus de l'imaginaire et de la pensée du peintre — en particulier l'intérêt qu'il portait au thème de l'androgynie.

La conclusion de l'essai propose un regard nouveau, et rigoureusement argumenté, sur trois chefs-d'œuvre réalisés en 1902 aux Marquises : la Femme à l'éventail, le Marquisien à la cape rouge et, surtout, les Contes barbares.

❙ Le docteur Othon Printz, né en 1936, a étudié simultanément la théologie protestante et la médecine, avec une spécialisation en psychiatrie. Il a été, durant 30 ans, médecin, puis directeur général de la Fondation Protestante Sonnenhof, institution d'accueil pour personnes présentant un handicap mental, en Alsace.
Parallèlement, il a rempli plusieurs mandats, en France, en Europe et outre-mer, en particulier ceux de responsable de l'Association des aumôniers d'hôpitaux, de secrétaire général de la Fédération Internationale de Mission Intérieure et de président de la Fondation Internationale de l'hôpital Schweitzer de Lambaréné. Avec son épouse, il a également animé des sessions de formation pour pasteurs en Polynésie.
Aujourd'hui retraité, Othon Printz reste engagé dans le monde associatif. (…) Son intérêt pour l'œuvre de Gauguin est ancien, et sa proximité avec la famille Vernier a été déterminante dans le choix du thème de cette étude.
SOMMAIRE
(résumé)
Préface par Catherine Trautmann
Introduction


Chapitre 1
  • Une sculpture de Gauguin « La Toilette »
  • Gauguin et sa fille Aline
Chapitre 2
  • Autoportrait - Portrait d'homme
  • Les Gauguin et les Schuffenecker
Chapitre 3
  • Nature morte à l'esquisse de Delacroix
  • En quête du paradis, Le paradis perdu
  • En quête du paradis, Le paradis retrouvé
  • Retour à la Nature Morte à l'Esquisse de Delacroix
  • Paul Gauguin et l'âge de ses partenaires
Chapitre 4
  • Paysage Breton
  • Le symbolisme de l'arbre dans l'œuvre de Gauguin
Conclusion
Postface par Isabelle Cahn
Bibliographie
COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE

mise-à-jour : 20 octobre 2017

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