HENRI LAVONDÈS : […]

Ces textes, [Karl von den Steinen] les restitue comme il les a reçus, sans y introduire de faux embellissements, pratique particulièrement condamnable à laquelle ne résistent pas certains, ni des altérations destinées à faciliter la lecture de ces textes souvent allusifs et embrouillés, ce qui serait déjà plus justifié. Il résout en partie ces problèmes très réels en donnant au début de ces légendes un résumé qui éclaire leur contenu et en fournissant une riche annotation. Sa traduction des textes paraît souvent étrange aux connaisseurs de la langue allemande. Il n'hésite pas en effet à faire violence à sa langue maternelle pour la plier autant que faire se peut au mouvement de la langue exotique qu'il traduit. On peut être reconnaissant à Jean Pagès de n'avoir pas gommé dans sa propre traduction cette particularité. Celui qui est familier de la langue marquisienne et des particularités stylistiques des mythes peut souvent entendre derrière les mots des Marquesanische Mythen ou des Mythes marquisiens ceux du texte original recueilli par von den Steinen.

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☐ Hommage à Karl von den Steinen, p. 5

SOMMAIRE résumé

Henri Lavondès : Hommage à Karl von den Steinen Taheta et Vaka-Uhi L'île aux femmes Kae La nuit de la lune bossue Koomahu et Nea-Huu-Tovae chez Tapa Introduction à une bibliographie océanienne de Karl von den Steinen